On a dit, ces dernières années surtout, que la littérature avait tendance à disparaître des classes et des pratiques scolaires. C’est évidemment faux. Certes, on a vu fleurir toutes sortes d’initiatives qui visaient à assécher l’approche des œuvres et des textes, à les figer sous le boisseau du formalisme et du technicisme. Une œuvre est vivante, c’est une pierre vive, elle jaillit d’une émotion, d’un désir, d’une sensibilité, d’une révolte ou d’un émerveillement. Elle ne surgit pas ex nihilo : elle survient dans un contexte, une époque, un mouvement.
C’est cette approche originale, large, passionnante, que privilégie le site Présence de la littérature. Pour ses concepteurs, l’œuvre est tout sauf une chair sans vie, une carcasse vide : bien au contraire, elle est innervée d’émotions et de références, de jalons et de perspectives. L’œuvre littéraire est tout sauf un reliquaire de signes morts. Avec elle, c’est toute une époque qui remonte des abysses du temps, c’est un parcours qu’il faut sans cesse explorer et éclairer, c’est une sensibilité vivante, indépendante, rétive à toute réduction, toute inféodation. Étudier un texte, c’est certes l’expliquer, mais c’est aussi le déplier en l’ouvrant aux richesses d’une méthode exigeante, mais généreuse et rebelle à tout formalisme mortifère.
Merveilleux pari et superbe nom. Présence de la littérature : grâce à ce site et à l’incontestable qualité de ce qui y est montré, entrons dans le laboratoire central de la création littéraire!
C’est cette approche originale, large, passionnante, que privilégie le site Présence de la littérature. Pour ses concepteurs, l’œuvre est tout sauf une chair sans vie, une carcasse vide : bien au contraire, elle est innervée d’émotions et de références, de jalons et de perspectives. L’œuvre littéraire est tout sauf un reliquaire de signes morts. Avec elle, c’est toute une époque qui remonte des abysses du temps, c’est un parcours qu’il faut sans cesse explorer et éclairer, c’est une sensibilité vivante, indépendante, rétive à toute réduction, toute inféodation. Étudier un texte, c’est certes l’expliquer, mais c’est aussi le déplier en l’ouvrant aux richesses d’une méthode exigeante, mais généreuse et rebelle à tout formalisme mortifère.
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http://www.cndp.fr/presence-litterature/